Journée mondiale de lutte contre le paludisme : à Goma de jeunes se mobilisent pour stopper le paludisme

Explication du Docteur Patient KALOMA

Le monde entier célèbre chaque 25 Avril la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Pour cette année 2022, elle a été célébrée sous le thème : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».
En ville de Goma Chef lieu du Nord-Kivu, les jeunes du groupe scout Ruzizi Rapide avec d’autres partenaires, des associations de jeunes en collaboration avec le programme environnemental Mazingira Bora (environnement sain, en swahili) ont bénéficié d’une formation de base sur l’impact économique et sanitaire lié au paludisme.

Le docteur Patient KALOMA chercheur de la maison artemesia était invité à la cession de formation santé environnementale. Pour lui, cette journée est une occasion pour sensibiliser et mobiliser sur les actions communautaires. Objectif, inviter les jeunes à mieux faire face à cette maladie parasitaire qui tue des milliers et de milliers des personnes dans cette région.

A travers ce thème, l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte anti vectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.
Cependant, les progrès constatés entre 2000 et 2015 ont ralenti voire stagné ces dernières années, en particulier dans les pays à forte charge de l’Afrique. En 2020, les 18 pays endémiques de la région Amériques ont enregistré 0,3 % des cas de paludisme à l’échelle de la planète, selon les estimations.

Selon le rapport de l’OMS de 2021 sur le paludisme dans le monde, les données et tendances régionales de 2000 à 2020, la région a connu des progrès majeurs en réduisant sa charge palustre : l’incidence de la maladie a chuté de 14,1 à 4,6 cas pour 1 000 habitants exposés au risque de paludisme. Le nombre total de cas de paludisme a diminué de 58 %, passant de 1,5 million à 0,65 million ; le taux de mortalité a réduit de 0,8 à 0,3 décès pour 100 000 habitants exposés au risque de paludisme; le nombre total de décès dus au paludisme a diminué de 56 %, passant de 909 à 409 décès.

Trois pays de la région, le Brésil, la Colombie et la République bolivarienne du Venezuela, auraient cumulé 77 % de tous les cas dans la région. Près de la moitié de l’humanité est sous la menace de la malaria.
En République Démocratique du Congo, cette maladie est la première cause de la consultation d’hospitalisation et des décès ; l’an 2022 l’OMS-RDC lors d’un point de presse hebdomadaire des nations unies a placé célébré cette journée de la lutte contre le paludisme sous le thème « en finir pour de bon avec le paludisme ».
« Au regard de ces éléments statistiques, la journée mondiale de la lutte contre le paludisme nous permet de prouver notre engagement envers les objectifs de développement durable ODD-3 qui prône sur la bonne santé et bien-être : relever les défis zéro paludisme d’ici 2030»
Pour commémorer cette journée, nous scouts du Groupe RUZIZI RAPIDE de Goma avons participé à une formation via le programme environnemental MAZINGIRA BORA organisent à cette occasion une journée de réflexion qui sera couplée à une série d’activités socioculturelles en vue de contribuer à la lutte de cette maladie infectieuse en RDC et particulièrement au Nord-Kivu, une des régions frottements impaludées du pays ».
Par ailleurs, cette maladie exerce une pression économique importante sur le développement du de la population Congolaise et celui de l’Afrique entier l’a souligné le docteur Patient KALOMA. A en croire le programme Zéro Palu a été inséré pour booster les entreprises médicales africaines s’engagent dans la lutte et la protection contre le paludisme. A Goma Heal-Africa s’est engagé dans le traitement des différentes maladies en vulgarisant le bon usage de la plante artemesias. C’est pourquoi ce programme s’est donné pour mission de mobiliser les entreprises afin qu’elles s’engagent aux côtés des autres acteurs du domaine pour faire barrage au paludisme. Ajoute –t-il.
Les jeunes ayant participés à cette formation confirme leur détermination dans l’engagement de la vulgarisation de l’artemesia qui est moins couteux et abordable. Bonheur MUKAMBILWA dit Airedale a informé Naturel CD que : « de telles actions urgentes et concertées sont appelées de tous les vœux pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS. Car, bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde. Chez nous il est possible que le taux de mortalité des maladies du au palu va diminuer grâce à ce message et cette formation que nous venons de revoir. Il est de notre devoir de transmettre cela aux autres jeunes et adultes de notre milieu ».

Signalons que l’artemesias est une plante d’origine indienne et aujourd’hui rependue au monde dans la fabrication des médicaments.

Rappelons que d’après les estimations, en 2020, l’OMS a dénombré 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 5 ans vivant en Afrique.

Denise KAVIRA KYALWAHI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *